Une catastrophe nommée Jpeg

comment trier les informations.

Quelques citations issues de différents ouvrages et revues pour illustrer mes propos.
En rouge les "défauts" du JPG  En vert les petites contradictions
Page 695

Evitez d'enregistrer une deuxième fois au format JPEG une image pour laquelle vous avez dèjà recouru à ce format : sa qualité en serait à nouveau détériorée.

En ce qui concerne la qualité de l'image, le format JPEG peut parfaitement être employé, et ce surtout lorsque le niveau de compression appliqué est faible. La dégradation de l'image est alors à peine visible dans l'image agrandie affichée sur l'écran et en général parfaitement invisible une fois l'image imprimée
Page 72


Cette compression dégrade en effet l'image en sacrifiant les détails les plus fins.
Mais les algotithmes actuels sont si performants que la dégradation est totalement invisible. On perd moins en compressant qu'en appliquant des paramêtres inadaptés
Page 12
Le codage Jpeg utilise une compression avec perte...
On peut rêgler le taux de compression.

Page 259
Son algorithme de compression permet de réduire la taille des images au prix d'une perte de détail et de couleur.
Plus l'image est comprimée, et plus on voit apparaître d'artefacts.

Page 622
L'algorithme de compression utilisé par Jpeg peut produire certains artefacts...
... Si le facteur de qualité est suffisamment élevé, ces artefacts sont invisibles, même si l'on agrandit fortement l'image...
...La seule précaution à prendre est de ne pas sauvegarder une image Jpeg de manière répétitive, car les détériorations de la compression s'accumulent.

Page 638
Les compressions avec perte.
Une conséquence malheureuse est que l'on ne peut pas reconstruire exactement l'image de départ, et que l'application répétée d'une telle compression entraîne une importante détérioration de la qualité de l'image.

Page 640
Chaque fois que l'on recharge l'image, on obtient son dernier état, qui a perdu un peu de qualité par rapport au précédent.
Après un certain temps, la détérioration peu devenir inacceptable.

Page 641
Une valeur supérieure à 85 est en général inutile car la perte est imperceptible.
En rouge, on  explique que sauver plusieurs fois une image en Jpeg altère fortement la qualité de l'image. Aucune mention relative au taux de compression.
En vert, on explique que les défauts dûs aux compressions muliples sont parfaitement invisibles avec un taux de compression faible.
Le problème est que tout le monde, y compris les photographes "chevronnés", ne gardent en mémoire que la formule Jpeg=mauvaise qualité issue des propos que l'on peut lire quasi systématiquement dans les articles sur le format Jpeg.



Petit florilège dans un compétence photo n° 27 de mars/avril 2012 ... page 38 et 39
(Petite modif de la couverture sur un ..... jpg )

Extraits (Citation) :
Je vous propose une description rapide de deux comportements typiques face à la gestion des couleurs.
Si vous vous reconnaissez partiellement ou totalement dans le premier, lisez attentivement le second,
car il représente l'objectif à atteindre.

Comportement n° 1 (Citation)
Le photographe fait une prise de vue en Jpeg, avec une balance des blancs automatique.
Il vide sa carte sur son ordinateur, puis examine les photos une à une sur son écran non calibré.
Dans un éditeur dimage, il s'efforce d'éliminer les dominantes colorées dues aux erreurs de la balance des blancs.
Les couleurs ne s'affichent pas dans le navigateur comme dans le logiciel,
il ne sait ni pourquoi, ni comment faire pour corriger le problème.
Il essaie d'imprimer les meilleures photos sur son imprimante personnelle à jet d'encre.
Le premier essai est désastreux, les couleurs, la luminosité et le contraste étant très différents de l'image visualisée sur son écran.
Après plusieurs essais, il parvient à un rendu à peu près convenable.
Hélas, il lui faut recommencer cette opération avec chacune des images sélectionnées pour l'impression,
ce qu'il renonce finalement à faire étant donné la quantité de papier et d'encre dèjà gâchée...

Comportement n° 2 (Citation)
Le photographe fait une prise de vue en Raw, en ayant réalisé aussi souvent que possible une balance des blancs manuelle avec une charte de gris.
Il importe ses images dans son logiciel de développement, en sélectionnant le profil de couleur de l'appareil photo
afin de bénéficier de la colorimétrie la plus juste possible.
Grâce aux photos de la charte des gris, il fixe en un clic une balance des blancs parfaite pour chaque image.
Il retouche ses photos par lot, puis traite individuellement celles qui nécessitent un traitement particulier.
Il exporte les images destinées à la publication en choisissant le profil de couleur sRGB et en appliquant une accentuation de sortie ...
Son écran étant calibré et son navigateur bien paramètré, les images publiées sont identiques à celles affiches dans son logiciel.
Il imprime ensuite certaines images en choisissant le profil de couleur de l'imprimante dans les paramètres du logiciel
et en désactivant la gestion automatique de l'impression par le spooler de l'imprimante.
L'image imprimée est conforme à la visualisation sur l'écran.
Le résultat est sans appel: Le photographe ayant organisé son flux de travail et sa gestion des couleurs bénéficie d'un résultat parfait
      
Autant d'absurdité et de mauvaise fois dans aussi peu de lignes, cela tient du prodige.
L'auteur de ce merveilleux article nous explique deux comportements face à la gestion des couleurs ....
Mais alors, que vient faire ce détail anodin du Jpeg dans le cas 1, et du Raw dans le cas 2 ?????

Pourquoi faut-il que le type qui shoote en JPG soit incapable de choisir sa balance des blancs ?
Pourquoi faut-il que le type qui shoote en JPG ait un écran pas calibré ?
Pourquoi faut-il que le type qui shoote en JPG n'ait pas un navigateur qui affiche les mêmes couleurs que son logiciel de retouche ?
Pourquoi faut-il que le type qui shoote en JPG soit incapable d'imprimer ses photos ?
Pour complèter le tableau, je suppose que le "photographe" qui shoote en JPG est :
atteint de la maladie de Parkinson et qu'il tremble juste un petit peu lors de la prise de vue,
qu'Alzeimer lui fait oublier de faire la mise au point,
et que la lentille frontale de son objectif est félée,
...
Je vous propose de remplacer dans le chapître comportement n° 1 : "JPG" par "RAW", et dans le chapître n° 2 : "RAW" par "JPG"
...
Vous allez voir que le type qui shoote en RAW peut avoir une balance des blancs pourrie, un écran pas calibré, une imprimante merdique ...
et que dans ce cas, son image RAW sera aussi moche qu'avec un JPG.
Vous allez voir par la même occasion que le type qui shoote en JPG avec une bonne balance des blancs, un écran calibré, une bonne imprimante ...
obtiendra un excellent tirage de son JPG.

Les deux type de comportements n'ont strictement aucun rapport avec le type de fichier choisi.
La preuve ???
Ben, personnellement, je sauve mes prises de vue en JPG ET en RAW.
Quand ma balance des blancs est mauvaise en JPG, elle n'est pas meilleure en RAW.

IL EST PARFAITEMENT MALHONETE D'ASSOCIER LE JPG AVEC UN "COMPORTEMENT" OLE-OLE
par contre, il est utile de préciser qu'en cas d'erreur de balance des blancs ou d'exposition, le RAW est incomparablement plus doué que le JPG pour ratraper ces erreurs.

AVEC UN TOUT PETIT PEU DE BON SENS,
IL SUFFIT DE SAVOIR QU'IL CONVIENT TOUT SIMPLEMENT DE SAUVEGARDER SES PHOTOS EN RAW ET EN JPG AVEC LE MAXIMUN DE QUALITE (TAUX DE COMPRESSION MINI)

JE SUIS TOUT A FAIT CAPABLE DE DETRUIRE LA PHOTO ISSUE D'UN FICHIER RAW AUSSI SUREMENT QUE VOUS DETRUISEZ VOS JPG.
LE PROBLEME N'EST PAS LE JPG, MAIS LE TRAITEMENT INFLIGE A LA PHOTO.

Pour le reste, je vous propose de voir mes tests de retouche sur des fichie JPG